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12 août 2008

Week end chez mémé = 15 Kg de gagnés

Viva Espana !

Week-end chez les grands parents dans le Nord (59). La majorité d’entre vous aurai fuit. Avouez ! Et bien certainement pas moi. Vous connaissez beaucoup d’espagnols ( purs, durs et fières de l’être) habitant dans la région du Nord ? Mmmh ?

Malgré la distance qui les sépare de l’Espagne, leur maison en est un bout qui rayonne encore aujourd’hui.

La grand mère (ou mamie, mémé, mémère (?!)), 1.50 m. les bras levés à un premier abord très sévère (je suis quasiment certaine qu’elle arriverai à tuer quelqu’un simplement en regardant). Mais si on évite le premier tir, on découvre un cœur en or massif. Comme toute mamie digne de ce nom, elle fait les meilleures tartes du monde. Nous trouvant trop mince, elle nous en donne toujours trop.

- Tiens réprend oum po dé tarta.

- Non, j’te remercie mais j’ai plus faim.

- (regard qui tue)

- Bon d’accord, mais un petit bout alors…

- Y FAUD MANDGER ? HEIN ! (Elle crie mais c’est son ton naturel. Quand elle s’énerve on passe en taille de police supérieur.)

- Mais je mange !

- C’EST BIEN ! me dit-elle en me servant une part énorme

Attention, hein ! Il ne faudrait pas toucher UN cheveu de sa famille. La mort serait un châtiment bien doux à coté de ce qui pourrait arriver au coupable.

Mais le tableau reste incomplet. Que serai ma grand-mère sans mon grand-père ?

Le grand père (ou papi, pépé, pépère (?!)), sourd sélectif, qui après son « Boyou, cha va ? » repart dans son mutisme habituel. Pas le genre de mutisme qui met mal à l’aise et fait baisser la température de la pièce de 10°C en un temps record. Non, s’il ne parle pas, c’est que tout va bien. Il passe ses journées entre les salades et la télé et fait mine de ne pas écouter pour mieux entendre.

En effet, cet homme n’a pas développé la capacité de Nelson Monfort (et on l’en remercie) à parler pour ne rien dire [ Oui, tout à fait c’est un évènement EXtraordinaire qui se déroule ici même, c’est incroyable ! Les salades poussent ! J’en ai d’ailleurs une à coté de moi : « we awe wewy happy tou mit you ! Itize wonderfoul !..].

La grand- mère ,au contraire, à une manière de lui parler beaucoup plus intéressante. S’il manque de la boisson, on pourra l’entendre lui susurrer amoureusement :

- EL GROSSO ! VA A LA CAVA TCHERTCHER A BOIRE !

-  … (le gros va à la cave)

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19 juin 2008

Bataille épique contre la machine à café

Pause café


Béa : Alors ?

Nath : J’ai fait aussi vite que j’ai pu.

Béa : Alors dis-moi ! C’est quoi !

Nath : Chut ! Moins fort !

Béa : dis-moi

Nath : blabla blablabla

Béa : C’est pas vrai ?

Nath : chuuuuut !

Béa :  c’est pas vrai !

Nath : Ba si

Béa : J’y crois pas c’est pas vrai…

Nath : Puisque je te le dis !

Béa : Chuut !

Nath : Dsl

Béa :  Attention elle arrive!

(Flo entre)

Nath à Béa : franchement je le conseil. Contre la cellulite y’a pas mieux. Tiens, bonjour Florence !

Flo : Bonjour !

Béa : lu…

Flo : Toi aussi tu as des problèmes de cellulite ?

Béa : euh..

Nath : Oui c’est une horreur ça lui pourri la vie.

Flo : Ah bon ? Tu en as tant que ça ?

Béa : Oui c’est vrai mais n’exagérons rien quand même.

Nath : Ne t’inquiètes pas ! Le plus dur, c’est de le reconnaître !

Béa : Oui enfin, je ne pense pas en avoir tant que ça !

Flo : Tutut ! Ne sois pas si modeste. Entre nous, je t’avouerais que je l’ai remarqué depuis un bout de temps mais je n’osais pas le dire.

Béa : OH ! Ça va, hein !

Nath : Euh, quelqu’un veut un café ?

Flo : Mais qu’est ce que tu as ?

Nath : C’est un sujet douloureux il ne faut pas trop en parler ! ( A Béa) chuuut ! c’est rien !

Béa : Non, c’est pas rien ! C’est pas cette grosse truie qui se fait des liposuccions qui va me parler comme ça !

Flo : Quoi ?

Nath : Ta gueuuule !!

Flo : Qui ta dit ça ?

Béa : Nath ! A l’instant !

Nath : Moi ? ça va pas !

Flo à Nath : Depuis quand tu te permet de raconter ça, toi !

Béa : Parce que maintenant vous vous racontez vos vie en super copine !

Nath : …

Flo : Alors comme ça tu déballes tout à ce tas de graisse !

Béa : Tu la veux dans ta tronche ma graisse ?

Flo : Te leurre pas ma grosse, elle me balance aussi tout ce que tu lui raconte

Nath : (se déporte doucement vers la sortie)

Béa : ça te fait plaisir, hein ! De toute façon, ta jamais pu me blairer, je le sais !

Flo : Parle pour toi ! Il y a 3 ans déjà…

(…)

Une heure plus tard, même endroit :

Fred : Ti café ?

Bob : Avec plaisir !

Fred : …

Bob : …

Fred : Sucre ?

Bob : 2

Fred : 2… tiens

Bob : Merci. Hou! C’est chaud!

Fred : …

Bob : …

Fred : …

Bob : C’est un vrai chantier ici. Qu’est ce qui s’est passé ?

Fred : Une histoire de lipo qui a mal fini.

Bob : Ah bon ? Comment ça ?

Fred : Nath à raconter à Béa que Flo se faisait des lipo. Mais comme Flo arrivait à ce moment, elle lui a fait croire que Béa avait des problèmes de cellulites. ( Ce qui est plutôt vrai) mais Béa n’a pas apprécié et a tout déballé devant Flo

Bob : (regrette d’avoir posé la question)

Fred : A ce moment Flo s ‘est énervé et Nath ne savait plus quoi dire. En fait , il s’avère que Nath jouait double jeu avec Béa et Flo et déballait à l’une ce que l’autre lui racontait !

Bob : (réfléchit à ce qu’il mangera ce soir.)

Fred : Du coup, ça a fait remonter des vieilles querelles jusqu'à il y a 5 ans, quand Flo se plaignait que Béa lui piquait des stylo sur son bureau. Ça a fait un raffut ! Il a fallu les séparer ! C’est pas une histoire de fou ?

Bob : Oh, moi les histoires de filles…

 


 

[c1]

19 avril 2008

Encore 5 minutes...

Tic Tac

 

« Réveil matin, 15 heures, jme réveil comme une fleur. » (Tryo)

Facile ! Facile de faire la fleur à 15 heures du matin. Mais peut on en dire autant à 6 heures ? Ah ! Tout de suite on rigole moins.

-Non, pas du tout ! Moi personnellement à 6 heures, mon réveil sonne encore qui je suis déjà sous la douche - froide, bien entendu !

Moui moui…enfin bon, à part les deux trois tarés…

-Excuse moi, mais Napoléon ne dormait pas plus de 3 heures par nuit, et tu oses le traiter de taré !

Désolé. Je reprend : à part les quelques tarés et les nombreux égocentriques qui vivent sur cette terre, le commun des mortels souffrent au lever . Pourtant, ce n’est pas les réveils qui manquent.

Il y a tout d’abord le classique, simple mais efficace qui nous transperce les oreilles. D’autant plus que généralement, il sonne en pleine phase de rêve, genre sur Mars, poursuivi par un méchant. Il court derrière en nous criant : Titi titi !Titi titi !Titi titi ! Alors au début, on comprend pas, puis on se dit que c’est peut être l’heure de se lever, alors on tend le bras ver le réveil, mais comme on a mal visé à cause du noir, on le fait tomber se qui nous oblige à nous relever pour le  ramasser et chercher le minuscule bitoniau qui permet d’éteindre ce foutu réveil ! Mais on le trouve pas et c’est seulement après avoir déréglé l’heure et enlevé la pile…que le calme s’installe.Assez violent comme réveil quand même…

Pour les partisans de méthodes plus douces, il y a d’autres solutions.

Radio-réveil ? Soit ! Il est vrai qu’a choisir, il est peut être plus agréable de se réveiller sous le doux grésillement d’une station radio quelconque :

 

« Schriiiriii...musique..Criiiririschriiirir..de...la.. .Schriii »

Avec un peu de chance, on arrivera à capter de manière potable une station. Forcement on tombera sur country radio ou FG (super…) ça promet un réveil tonique ! Pour ceux qui ont moins de chance, ils se réveilleront quoi qu’il arrive avec les infos :

-«  3 morts et 5 blessés dans un attentat non revendiqué… »

S’en suit Da silva et ses prévisions météo (« Mais que ce ciel est griis –ça va ! on connaît ! ») la machine à laver qui fuit et le chien qui fait ses besoins dans le salon !

Voilà voilà…une question existentielle se pose donc : Que reste-t-il ? Un dialogue serait plus approprié :

-Aller, pose la question !

-De quoi ?

-Dis : Que reste-t-il ?

-Que reste-t-il

-Mais non, avec un air tragique !

- … ?

- Tu ne m’as pas écouté.

- Mais je comprend rien ! Toi tu parle de radio, de reveil et moi je sors de nul part , comme ça ! Qui suis-je ?

- Un problème a la fois s’il te plait ! J’ai dis réveil, radio réveil, que reste-t-il ?

- Euh, les portables ça marche aussi non ?

- Ouiiii !

- Mais j’aime pas trop à cause du vibreur. J’ai l’impression de me réveiller avec une tronçonneuse.

- Normalement, tu peux l’enlever et laisser uniquement la douce mélodie.

- Mouai, ça ne change pas grand chose. Le matin je prends tous les bruites extérieurs comme une agression.

- Oui tu as raison, mais alors…

- Que faire…

Depuis la naissance je souffre du réveil. Un scientifique, chercheur ou autre Curie en tout genre entendra-t-il un jour le cri de désespoir que des million de personnes comme moi pousse chaque matin ?

Affaire à suivre…

24 mars 2008

Tout ça pour ça

Inauguration du machin bruyant sur la barre de droite.


- Hou ! Comment tu t’la pète !

- Ouais ! Elle a pas trop la classe ma playlist Deezer ?

- Connaissant tes talents informatiques, tu as mis combien de jours pour y arriver ?

- Une heure pour un copier/ coller. Yeah !

- Ah oui quand même… Et pourquoi une heure ? Ça voulait pas coller ?

- T’imagine même pas. J’ai copié le code bizarre pour le mettre sur mon blog, toute contente, mais je n ‘imaginais pas la phase de collage si ardue. Ce fut le début d’une ère sombre…

- Aventuriers du dimanche, restez chez vous !

*****************

Indiana et le code HTML

 

Indiana découvrit dans des vieux manuscrits, un code, qui devait lui permettre de découvrir un incroyable trésor. Ce code devait être collé dans une caverne secrète située dans la montagne sombre de HTML dans les confins de la région de canalblog.

Cette région peu hospitalière abritait des peuples hostiles ainsi que de nombreux virus mortels.

I réussira-t-il à trouver la caverne perdue du peuple Deezer ? La tache s’annonçait difficile, d’autant plus que le moteur de recherche qu’il avait engagé, Google, avait une fâcheuse tendance à s’éparpiller dans ses itinéraires.

- Alors, pour « insérer playlist dans blog », j’ai 2543 résultats.

- Bon. Et sur Deezer, t’as rien ?

- « Deezer », j’ai 2050 résultats, trouvés en 0.25 secondes. Je suis trop fort !

- Mouais… jm’en fous. Il y a un résultat pour ce foutu code ?

- « Foutu code » 1254 résultats.

- Laisse tomber.

Pressé, I décida de l’abattre sur place. Il ira plus vite seul. Mais comme la nuit tombait, il s’arrêta sous un arbre pour camper. C’était un Gmail. D’après des rumeurs, il serait doté d’un moyen de communication vers l’extérieur de la jungle. Enfin, c’est ce que racontais ce vieux Google… Mais peu importe.

Il est tard, et de nombreuses bêtes rodent. Il les entend passer près de lui dans le noir :

- Crédiiiiiit ! Crédiiiiit !

- Affaiiiiires ! Promoooo! PAS CHERE!

- Meetiiiic! Clic Icii!

Beaucoup ont péris attires par ces cris doucereux. Mais I n’est pas homme à se laisser faire. Tout en tranchant tout ce qui passait à portée de sa hache, il réfléchissait au moyen de mener à bien sa mission.

- Si je passe par « mode avancé », je pourrai trouver la page où insérer la code.

Mais cette décision n’était pas à prendre à la légère. En effet, il lui sera quasiment impossible de faire marche arrière. « Mode avancé » était le nom d’une clairière peu connu mais redoutée. Il s’y trouvait l’entrée d’une grotte d’où, paraît-il, personne n’en serai jamais ressorti.

Pourtant, Indiana savait qu’il n’avait pas le choix. Il pris la décision de tenter sa chance le lendemain, dès le lever du soleil. Mais pour l’heure, il devait dormir. La route sera longue et difficile.

Le lendemain, dès l’aube, il était aux abord de la clairière. Tout paraissait tranquille, paisible. La grotte était creusée au fond, dans le flanc d’une falaise. Le noir oppressant qui s’en dégageait contrastait particulièrement avec la beauté de la nature. Sans se poser plus de questions, Indiana entra. Lampe de poche à la main, il avançait lentement, quand soudain : l’entrée de la grotte se referme derrière lui. Pris au piège ! Il ne pouvait plus sortir. Mais avant qu’il n’ai le temps de se rendre compte de quoi que ce soit, il se sentit tiré vers l’arrière malgré lui et tomba. Il s évanouit sous le choc.

*******************

- 

- C’est … c’est tout ?

- AH ! Suspens ! Mais que va-t-il arriver à Indiana ?

- Euh… Là on dirait un résumé de série B.

- N’empêche que faire tout ça en heure : c’est balèze. Nous avons changé d’espace temps.

- Certes.

- Bon. Je continue.

*********************

Le réveil d’Indiana fut difficile. Sa tête lui faisait un mal de chien. Il ouvrit doucement les yeux pour s’habituer à la lumière. Deux hommes étaient en face de lui. Il se parlaient tout bas mais s’arrêtèrent lorsqu’il entendirent le prisonnier bouger. L’un des eux hommes partit. L’autre le regardait sans bouger. Ce fut Indiana qui tenta de briser la glace.

- Heu… Bonjour.

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- Oh mon Dieu !

-  ?

Indiana venait de comprendre. Il était arrivé au but ! Il était DANS la caverne du peuple Deezer. A ce moment précis, un homme de haute stature entra dans la pièce. Il devait s’agir du chef des survivants du peuple Deezer. Il se mit d’ailleur à parler à Indiana en HTML

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Indiana ne comprenait pas le dialecte HTML. Il ne connaissait que quelques mots. Il tenta de lui dire.

- Système failure. Moi pas comprendre. Tu captes ?

- Oui, je comprend très bien, li répondit la grand chef.

- Ah, super !

- Que veux-tu sale chien ?

- Rien… je faisait du tourisme.

- Toute larve qui ose entrer dans la caverne HTML du peuple Deezer devra subir le châtiment.

- Toute larve ?

- Tu finira dans les dédales des pages HTML et tu y crèvera. Car personne ne peut en sortir.

Après avoir digéré la larve, Indiana compris que son cas risquerai de s’y rapprocher férocement s’il ne faisait rien. Il décida de jouer gros.

- Ecoutez. Je ne suis pas ici pour vous voler quoi que ce soit. Ma mission consiste uniquement à retrouver la salle commune avec canalblog.

- Et tu crois qu’on va te laisser faire misérable blatte !

La discussion était serrée. Indiana leur fit croire qu’il était atteint d’une terrible maladie. Le grand chef ne comprenait pas. Dans son énervement, il décida de le scalper.

- Si tu es malade, je vais abréger tes souffrances ! lui cria le grand chef

Mais il fut bien contraint de se calmer lorsqu’il appris que son prisonnier d’un terrible virus : le cheval de Troie. Vu leur réaction, ils n’avaient pas fait leur vaccin.

La suite fut très rapide. En deux temps ils le prirent, en trois mouvements, ils l’éjectèrent dehors et refermèrent la grotte.

Indiana avait-il failli à sa mission ? Pas du tout ! En le sortant, les gardes étaient passer par la salle d’accueil. Dans son empressement, Indiana avait collé le code contre le mur. Il ne savait pas où, mais il avait le pressentiment que c’était le bon endroit. Il repartit donc bredouille mais laissa un incroyable trésor sur place. En effet, tout les soirs, à la tombée de la nuit, une douce musique se fait entendre dans la jungle. On croirait qu’elle se déplace d’arbres en arbres…

Fin

***********************

- Snif ! C’est beau !

- Tu te congratules toute seule maintenant ?

-

- En fait, c’est un moyen détourné de monter que t’es naze en informatique. Parce que une heure pour un copier/coller quand même !

- T’es content, tu m’a pourri mon texte !

- Niark !

7 mars 2008

Rituel nordique

Dimanche après midi, dans le Nord

(c'est fashion)

Dimanche après midi. C'est le Nord. Il Pleut. Je décide d’allumer la radio : «Mais que ce ciel est griiiiis… » Da Silva pour vous servir. Vous servir la corde qui servira à vous pendre. Je ferme la radio. Quelle idée de laisser des dépressifs faire de la musique !

Bon, tant pis pour la radio. Ça sera télé.

Babouches aux pieds, bigoudis aux cheveux, pot de nutella dans une main, cuillère à soupe dans l’autre, je me traîne en robe de chambre jusqu’au canapé. Zappant sans but, errant de chaîne en chaîne, je finis par tomber sur la rediffusion d’une série américaine avec tailleurs verts pomme à super épaulettes et chapeau de cow-boy.

Malgré moi je me laisse hypnotiser par une sorte de choucroute permanentée pourchassée par un méchant tueur.

La choucroute en détresse demande secours au gentil. Vieux, laid mais un air sage typiquement du terroir USA. Il est aidé (toujours!) par un petit jeune un peu stupide mais tellement pratique pendant les bagarres. Genre « beau gosse des 80s », il a la mèche qu’il peut négligemment rejeter en arrière d’un bon coup de cervicale pendant un dialogue (souvent très profond) avec choucroute en détresse.

Mais il ne faut pas oublier le principale : le méchant bien sûr. Il arrive toujours « au moment où on l’attend », il a les cheveux long, gras, une chemise hawaïenne mal boutonnée et une voix super mal doublée :

- "Allô Bob, faut que tu m'file une planque y'a les flics qui m'cherchent des poux ! "

Un vocabulaire de gros méchant très actuel, autrement dit : on flippe !

Tout cela emballé dans beaucoup de soleil, donc beaucoup de sueur. Manifestement les méchants ne connaissent pas le déodorant. Les gentils quand à eux, ont les pores qui se referment automatiquement à chaque gros coup de chaleur (ah, ces américains…). Une course poursuite ? Pas de problème ! Leur brushing imperturbables et leur chemises blanc immaculé n’en seront en rien affectés.

Juste après l'épisode (je vous laisse deviner la fin), c'était question pour un champion qui suivait. C’en était trop pour moi. J’ai décidé d’envoyer l’album de Da Silva à Julien Leperce pour qu’il s’étouffe avec.

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28 février 2008

Introspection


Introspection

- Tu aurais l’heure s’il te plait ?

- Non, désolé, je n’ai pas mon portable sur moi.

- Je m’en fous de ton portable. C’est l’heure que je veux.

- Oui, mais je n’ai que mon portable pour lire l’heure. Et je l’ai oublié en partant.

- Et tu n’as pas du tout de montre ?

- Bah non puisque j’ai mon portable. Quoique attend… non, désolé, normalement j’ai l’heure sur mon Ipod mais il est déchargé.

- Tu as fini de me déballer toute ta technologie ?

- C’est tellement beau.

- Oui enfin bon, si t’es même pas capable de me donner l’heure avec tout ça…

- Aujourd’hui non, mais d’habitude je pourrai même te donner le bulletin météo pour nourrir tes discussions enflammées !

- Oh ! Mollo, hein ! Et puis je m’en fous de d’habitude! C’est maintenant que je veux l’heure et rien d’autre !

- Dis donc, tu commence à me courir sérieusement sur le haricot, toi.

- 

- J’ai pas l’heure, c’est tout !

- Hou ! Sapristoche ! Tu me cours sur le haricot ! Niak niak…

- Pourquoi tu déformes toujours ce que je dis !

- Tu nies le haricot ?

- Je nie le sapristoche. Et puis d’où tu sors ce mot, il existe même pas !

- Pff ! De toute manière tu sers à rien !

- C’est bizarre, je me disais la même chose !

J’arrête ici le dialogue, de toute façon nous ne saurons pas l’heure. L’histoire se terminera dans les larmes, les cris, le sang… simple dispute amicale en somme.

Mais l’important n’est pas là ! Ce dialogue n’aurai aucune utilité s’il ne se cantonnait pas à la simple dispute. C’est à ce moment que chaque détail compte : surtout les détails. Oui, on pourrait penser que les points de suspensions après la réplique sur la course d’ haricots sont justes dus au choc après une expression aussi nul. Ou alors ça aurait également pu être un moyen détourné d’aérer le texte. Que nenni ! Tout cela serait d’un manque d’imagination !

Ce silence est en réalité une porte ouverte vers l’esprit du personnage. Et dans ce cas, tout est envisageable. Je propose donc de mettre tout le reste de coté pour plonger dans ce silence et découvrir les marasmes de la pensée de mon personnage.

**********

Au départ tout est floue. On ne distingue pas grand chose. Juste une vague lueur jaunâtre. Puis l’image se précise : cette lueur éclaire deux personnes, l’une est assise, l’autre se tient debout en face. Il semble que la scène se déroule dans une cave mais je n’en suis pas bien sûr. La personne assise est un homme, d’âge moyen, l’air fatigué. Il n’a pas l’air d’être assis pour le plaisir mais plutôt d’être solidement attaché à la chaise. Celui qui lui fait face tient un cigare à la main… mais chut ! Il parle :

- Vous êtes quelqu’un d’exceptionnel Monsieur Yamamoto ( par soucis d’anonymat le nom a été changé).

- Trop aimable.

- Si je vous assure. C’est d’ailleurs grâce à ce caractère exceptionnel que vous avez pu acquérir un bien précieux…un bien que je convoite !

- Je… je ne vois pas de quoi vous voulez parler.

- Ne faites pas l’innocent Monsieur Yamamoto. Je n’aime pas que l’on se paie ma tête.

- 

- Vous allez gentiment répondre à ma question et je vous promet que vous serez libéré sur le champ.

- Avec une balle dans la tête, c’est ça !

- Cela abrègerai beaucoup de souffrances inutiles… Alors je ne vous le demanderai qu’une seule fois : quelle heure est-il ?

- (crache)

- Bien, bien. Je serai donc contraint d’utiliser des méthodes beaucoup moins orthodoxes.

- Vous n’arriverez à rien. Je suis prêt à mourir !

- Vous m’en voyez ravis. Mais avant, j’aimerai vous faire écouter quelque chose. Histoire de rendre votre fin plus intéressante.

- Vous comptez me faire craquer avec de la musique ?

- Excusez-moi, je viens de mettre des bouchons dans les oreilles et je n’ai pas entendu ce que vous veniez de dire.

- C’est bête. Je venais juste de vous donner l’heure.

- HA ! HA ! HA !

- hahaha…

- Vous êtes très drôle Monsieur Yamamoto. Mais ne vous inquiétez pas, je sais lire sur les lèvres.

- A quelle sentence auditive ai-je droit pour que vous vous bouchiez les oreilles ?

- Je vous laisse découvrir.

 - Clic-

Je vais vite, je m’entraîne
A ne pas perdre une seconde,
Je vais vite mais je freine,
Quand je vois que tu tombes,
Je vais vite,
Car je sais, que le chemin est long
Je vais vite,
Tout mes mots, dépassent le mur du son…

 -Clic-

- Je vois que vous n’êtes pas très à l’aise.

- Mmff… non tout va bien… j’ai toujours adoré Lorie.

- C’est vrai ? Fantastique ! J’ai justement son Best of trois CDs avec moi.

- NON ! Je vous assure c’est inutile !

- Si, si ! Ca ma fait plaisir.

-Clic-

-Tracks1 : Latino

-Tracks2 : Positive attitude

-Tracks3 : A 20 ans

-Tracks4 : Ta meilleur amie

- STOP ! STOP ! Par pitié je n’en peux plus !

[ « Je serai làààààà toujours pour twaaaaaaa »]

- VOUS POUVEZ ARRÊTER CE MASSACRE ! Dites moi seulement ce que je veux savoir !

[« Car je serai : ta meilleur amie »]

- Tout ce que vous voudrez mais par pitié arrêtez moi cette horreur !

 -Clic-

- Alors ?

- Mes oreiiiiiilles…mes oreiiiiilles…

- (Le prenant par le col) Quel heure il est ! DITES MOI L’HEURE !

-  haricot…(Couic)

- (Le lâchant) Tout est perdu… il est mort… mais quel est cette parole étrange… Ah oui ! C’est l’autre abrutis qui me parlait. Vite reprenons conscience.

**********

7 février 2008

Digression

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Digression

- 

- 

- 

- Bah alors, parles !

- Mmmh…

- Mais dis quelque chose, c’est un dialogue ! Si tu restes dans le coma , on ne va pas aller loin.

- Oui, oui..

- Allez, bouge-toi !

- Eeeeeetttttt ! Mais tu m’as fait mal !

- Mais non. Juste ce qu’il fallait pour te réveiller.

- Ah parce que je dormais ? C’est nouveau.

- Quelle mauvaise foi ! tu étais là, le regard dans le vide, les yeux tout desséchés à force de fixer l’écran, tu bavais…

- Oh ! On se calme ! On nous entend…

- Et bien commence alors.

- Bon : « Bonjour à tous ! Aujourd’hui au programme… »

- Non, non ! Tu ne présentes pas les informations. Prend un air de constipée chronique et on croirait entendre Claire Chazal. Il faut être plus proche des gens. Plus simple.

- Laisse C.C. et ses problèmes d’intestin en dehors de tout ça.

- Ok, ok mais soit plus simple, c’est tout ce que je demande.

- Tu préféres que je le dise comme ça : « Wech les gens ! Bien ou quoi ! Téma j’vais te briffer ou j’te défonce ! »

- 

- C’est fin, délicat.

- Il y a peut-être un juste milieu, non ?

- Je note : « chercher le juste milieu des choses »

3 février 2008

Souvenirs


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Souvenirs

C’est impressionnant. Non, vraiment ! Sans eux nous ne serions rien. De qui je parle ? Des profs ! Ahhh, les profs… De la 6ème à la terminale on sent un véritable engagement de leur part. Prêt à donner corps et âme pour leur jeunes disciples pleins de reconnaissances…

Le collège, le lycée : Départ de toutes vocations et où les rêves deviennent réalité. Non ? Vous êtes sceptiques ? Je vais vous éclairer. N’est-ce pas en 6ème que commence les premiers pas dans une langue étrangère ? La plupart du temps l’anglais d’ailleurs. Dès l’entrée dans la salle de classe, on sent une volonté mutuelle de changer d’univers.

- Good morning everybody. Sit down please.

(on s’asseoit )

- Tom, can you tell me what were you suppose to do for today ?

- Des exos

- Non! En anglais.

- Déw exow

( rire général)

- Très drôle . Bon, puisque c’est comme ça, tu me corrigera tous les exercices au tableau. ET ! Bi qwayet les autres ! Combien de fois il faudra que je vous le répète…

Comment ne pas sortir enrichit par l’apprentissage d’une langue aussi belle ?

D’ailleurs, le corps enseignant la toujours la volonté d’intéresser au mieux leurs élèves. Et leurs détermination paye :

- Bla-bla-bla…

- Le texte montre bien que le héros tente d’approcher la jeune fille…

- Bla bla bla « waa comment j’kiffe trop tes shoes » Bla bla …

- Mais bon en gros on peut dire tout simplement qu’il l’a pécho.

-


Même certains, encore resté un peu vieille école, on su tourner la page.

- Le sacrifice de la fille d’Agamemnon était nécessaire pour que l guerre de Troie soit gagnée par les grecs.

( Une mouche passe)

- Ils durent l’emmener à Trois sous un prétexte fallacieux. Un mail fut envoyé à Athène pour les prévenir.

(la mouche s’écrase contre une vitre)

- Ce sacrifice représentait en quelques sortes l’allégorie de la fatalité.

- Un…un mail ?


C’est toujours dans ces moments là que l’on peut apprécier la passion qui les animes dans leur manière de nous faire partager leur savoir infinis.

- Donc on notera s’il vous plait : le PIB a connu une forte croissance dans les cinq années qui suivirent la reconstruction après 1945. Les indicateurs économiques sont formels…(soupir) Pourquoi tu n’écrit pas ?

- Vous lisez le livre d’histoire.

Cette implication sans borne pour la réussite des élèves est réellement un moteur. Elle est appliquée aux élèves de deux manières différentes.

Il y a tout d ‘abord la méthode dite « percutante » :

 

- MAIS POURQUOI VOUS NE TRAVAILLEZ PAS ! VOUS ETES NULS !


Et il y a la méthode dite « métaphorique » :

- Les dés sont entre vos mains !

- Oh non par pitié pas l’histoire des dés.

- Vous SEUL pouvez décider de la face sur laquelle vos dés se poseront. Et MEME S’ils sont déjà lancés, vous pouvez tout de même réussir à tourner leur face AVANT qu’il ne se posent sur la table…

3 février 2008

Conversations

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Conversations

La basique :

- Salut, ça va ?

- Oui très bien et toi ?

- Super…

Donc pour ainsi dire aucun intérêt.

 

Mais imaginons :

- Salut ça va ?

- Oui… enfin non… je… (en larme) ça va pas du tou-ou-ou-ou.

- Mais qu’est ce qui ce passe ?

- C’est (hoquet), c’est (hoquet), c’est à cause de (hoquet)

- Calmes-toi, calme-toi ! reprend ton souffle.

- Pffou ! (snirlf)

- Ca va mieux ?

- Oui…

- Bon c’est bien. Je dois y aller maintenant. Surtout fait bien attention à toi, hein ?

- Euh…

- Ciao !

Ou encore mieux :

- Ca va ?

- Ouais super et toi ?

- Oui

- Houla ! Ca va pas fort ! Qu’est ce qui t’arrive ?

- (Yeux brillants) Rien, rien.

- Ah bon ? Tu essaye de noyer tes yeux ?

- (Voix tremblotante) Mais non je t’assure !

- Raconte-moi ce qui ne vas pas !

- Bou-ou-ou-ou-ou-ou…

- Tu veux qu’on en parle ?

- Non (snirf) je ne veux pas te déranger avec mes problèmes.

- Mais tu ne me dérange pas du tout !

- Ok.

(…)
Je vous fait grâce de la conversation :

[ - Noooon, c’est pas vrai !

- Siiii !

- Ah les ****** !

  - ( la tête dans la four) Hou ! Que je suis malheureuse !

  - Mais non arrêtes ! C’est pas la solution !…]

(…)

Fin de la discussion.

- Merci ! Ca m’a vraiment fait du bien.

- Je t’en prie c’est quand tu veux. A la prochaine !

- Salut

Et elle ne la revit plus jamais.

 

Puis le vif du sujet :

Heureusement toutes les conversations ne se terminent pas en drame. Dans la plupart des cas, on « ça va », et tout le monde est soulagé. Il peut même arriver qu’on le pense vraiment, et dans ces cas là, il faut trouver des sujets de conversation. Normal, facile, quand on connaît la personne. Mais dans les autres cas ! On connaît mal l’interlocuteur, pas de centre d’intérêt commun en vue, on voudrait bien partir mais on peut pas… Et bien il existe un sujet de conversation aussi magique que nul : la météo. Qui ! n’a jamais eu la conversation qui suit :

- T’as vue le temps ?

- Ne m’en parle pas ! C’est n’importe quoi !

- Y’a plus de saison…

- Comme tu dis ! Un coup il fait beau, puis le lendemain il pleut.

- Oui, c’est vrai. En plus on ne sait plus comment s’habiller.

- Ah, ça…

Parfois, ça peut même aller très loin. Les personnes vont jusqu’à ce raconter les prévisions de la semaine comme s’il s’agissait de la meilleur série du moment :

- (résumé de l’épisode) Demain il pleut.

- Nooon !

- (Elément perturbateur) Et il fera 7° C.

- Mais comment on va s’en sortir ?

- (suspens insoutenable) Je ne sais pas.

- C’est vraiment n’importe quoi !

- (Rebondissement) Mais il y aura des éclaircit dans la journée.

(…)

Bon, j’arrête ici ça devient trop pénible. Qu’est ce que tu en pense toi ?

- Et bien ça sent le vécu tout ça…

- Parce que ça t’es jamais arrivé peut-être !

- Non.

- C’est vrai, j’oubliais que tu était parfait…

- (rougis) Hu-hu-hu ! Oh non quand même pas.

- Tu mens mal en plus.

16 décembre 2007

Naissance d'une légende

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Naissance dune légende


- Je suis une légende

- Et à par ça tes chevilles ça va ?

- Très bien merci. Mais je te signal que je ne parlais pas de moi. C’est incroyable comment tu peut agresser les gens !

- Pas les gens, seulement toi.

- Trop aimable.

- Je t’en pris.

- 

- Alors ?

- Alors quoi ?

- Quelle est cette légende ? J’en suis très friand.

- « J’en suis très friand » Bouffon tu peux pas parler comme tout le monde ? De toute manière ce n’est pas une légende, c’est un film.

- Un film qui relate une légende alors !

- 

- Quoi encore !

- Tu es désespérant !

- Sûrement moins que toi ! Je suis censé en faire quoi de ta légende moi ! Deviner le reste ?

- Oui, ça coule de source, non ?

- Non.

- Si je te dis : 2012, l’humanité est contaminée par un virus mortel qui transforme les survivants en méchants zombies qui ne peuvent sortir que lorsqu’il fait nuit.

- Houuuu ! Quel scénario ! Laisse-moi deviner la suite. Il y en a un qui n’est pas malade, et il devra sauver tout le monde.

- Oui…

- Mais il le chef des méchants zombies a envie de lui écraser la tête pour une raison quelconque.

- L’autre lui a volé sa copine.

- Grave erreur… t’aurais pas un truc à boire ?

- Euh, si. Tu veux boire quoi ?

- Je sais pas trop… tu as quoi ?

- De l’eau.

- Rien d’autre ?

- Non rien ! C’est pas un salon de thé ici c’est un blog !

- Ca va, ça va ! On ne peut même plus se détendre un peu !

- Si ! Avec de l’eau. Tiens.

- J’ai plus soif.

- Boulet… BOIS !

- (soupirs) Ok

- 

- 

- Il n’y a donc qu’un seul vrai acteur dans le film ?

- Presque.

- Et qui est l’élu ?

- Will Smith : acteur principal et producteur du film.

- Il ne se refuse rien.

- Tant qu’a faire…

- Je suis sûr que tu as eu peur.

- Non.

- Menteuse !

- Bon ok j’ai sursauté une ou deux fois.

- Ahhh !

- Mais bon faut s’y attendre lorsque le héros entre dans un repaire grouillant de méchants zombies qui dorment. Et que COMME PAR HASARD ! il se retrouve devant un escalier bien glauque, très long, avec une bonne traînée de sang sur les marches. A ton avis que fait-il ?

- Il monte.

- Il monte ! juste pour aller chercher son chien ! Tu le ferai toi ?

- …Oui.

- C’est bizarre je ne te crois pas.

- Ta ta ta ! Ne mélange pas tout ! Je ne suis pas comme toi !

- Tout de suite ! Pourquoi moi !

- Tu irai le chercher toi ?

- Là n’est pas la question.

- Mouais…

- Tais-toi et bois .

- Non je n’ai plus soif. Et à la fin ?

- Il meurt.

- Triste.

- Bof, il faut bien ça pour devenir une légende.

- Certes.

- Mais bon je ne t’en dirai pas plus ça te gâcherai le plaisir d’aller voir le film.

- Tu te fous de moi !

- Oui ^^

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